FAQ - Mise à la terre

1. Selon la norme DIN 18014, quand est-ce qu’une électrode de terre en anneau et une électrode de terre de fondation sont-elles requises ?

Électrode de terre de fondation :
pour tous les nouveaux bâtiments, puisqu’une électrode de terre de fondation est requise selon la norme DIN 18015 et par le fournisseur d’électricité selon les prescriptions de raccordement actuelles ou la future norme VDE-AR-N 4100.

Électrode de terre en anneau :
si l’électrode de terre (électrode de terre de fondation) installée dans la fondation n’est pas suffisamment « mise à la terre ». C’est généralement le cas de l’étanchéité des bâtiments, c’est-à-dire des fondations présentant une résistance accrue au contact avec la terre, comme une cuve blanche, l’isolation périmétrique ou le gravier en verre de mousse.

2. Pourquoi les points de connexion de l’électrode de terre en anneau doivent-ils être enveloppés d’un ruban isolant si un matériau V4A est utilisé ?
Les points de connexion dans le sol sont généralement un point faible – également pour la corrosion et lors de l’utilisation de matériaux de haute qualité tels que le V4A. C’est pourquoi la norme (DIN 18014) exige que ces points soient entourés de ruban isolant.

3. Quels maillages s’appliquent aux électrodes de terre en anneau et de fondation ?
La taille maximale des mailles des électrodes de terre de fondation et des électrodes de terre en anneau est de 20 m x 20 m.
Toutefois, en combinaison avec un système de protection contre la foudre, le maillage des électrodes de terre en anneau doit être de 10 m x 10 m. Il est conseillé d’utiliser un maillage de 10 m x 10 m pour les électrodes de terre en anneau afin de garantir qu’un système de protection contre la foudre puisse être installé ultérieurement.

4. Une électrode de terre en anneau est-elle toujours nécessaire pour un système de protection contre la foudre ?
Non. Selon la norme DIN 18014, le système de mise à la terre requis pour un système de protection contre la foudre peut être conçu comme une électrode de terre en anneau ou une électrode de terre de fondation. Le système de protection contre la foudre doit alors être installé conformément à la norme DIN EN 62305 Partie 3 relative à la protection contre la foudre.

5. Quelles sont les distances entre l’électrode de terre en anneau et l’électrode de terre de fondation et le bord du bâtiment ?
La distance requise entre l’électrode de terre en anneau et le bâtiment doit être d’au moins 1 mètre et la profondeur d’enfouissement de
0,8 m. L’électrode de terre de fondation doit être installée en anneau fermé dans la dalle de sol au bord extérieur des fondations (recouverte d’au moins 5 cm de béton).

6. Qu’en est-il des bâtiments avec des fondations individuelles ?
Les fondations individuelles nécessitent l’insertion d’une électrode de terre d’au moins 2,5 m de long. Les différentes fondations doivent être interconnectées à l’aide de matériaux de mise à la terre V4A résistants à la corrosion – de préférence en contact direct avec la terre. Si du béton étanche est utilisé dans les fondations individuelles, une électrode de terre en anneau doit être installée.

7. Est-il toujours nécessaire de monter des piquets de terre ?
Non, les piquets de terre ne sont pas nécessaires pour la configuration standard des électrodes de terre de fondation ou en anneau. Les piquets de terre doivent être utilisés comme alternative s’il n’est pas possible d’installer un système de mise à la terre conforme à la norme DIN 18014.
Ici, comme mesure supplémentaire à l’électrode de terre en anneau autour du bâtiment, des piquets de terre d’une longueur minimale de 3 m peuvent être utilisés. Ils sont utilisés de préférence aux angles des bâtiments. La distance entre les piquets de terre ne doit pas dépasser 20 m sans système de protection contre la foudre et 10 m avec système de protection contre la foudre. Les piquets de terre doivent être reliés à l’électrode de terre en anneau.

8. Pourquoi faut-il un conducteur de liaison équipotentielle fonctionnelle et une électrode de terre en anneau ?
Selon la norme DIN 18014, un conducteur de liaison équipotentielle fonctionnelle dans la fondation en béton est nécessaire en plus de l’électrode de terre en anneau, car c’est là que la liaison équipotentielle interne de la structure du bâtiment (armatures, structures métalliques, etc.) est établie. Le conducteur de liaison équipotentielle fonctionnelle doit être raccordé à l’armature tous les 2 m et à l’électrode de terre en anneau tous les 20 m (tous les 10 m si une protection contre la foudre est nécessaire).

9. Le client a une forme mixte, p. ex. cuve blanche + fondation simple + dalle de sol (exemple entrepôt : une partie est une dalle de béton, l’autre partie est pavée).
Comment peut-on se conformer à la norme dans ce cas ?

Normalement, l’exécution est également réalisée sur la base de béton imperméable. Cela signifie qu’une électrode de terre en anneau doit être installée sous la dalle de sol et également sous la cuve blanche. Celle-ci est reliée au conducteur de liaison fonctionnelle de la dalle de sol et à celui de la cuve blanche.

10. Maison jumelée/maison mitoyenne au lieu de fondation en bande avec cuve blanche. À quoi ressemble la mise à la terre dans ce cas ?

La norme DIN 18014 décrit les installations de mise à la terre pour les fondations présentant une résistance accrue au contact avec la terre. Dans ce cas, une électrode de terre en anneau avec un conducteur de liaison fonctionnelle dans la fondation et les connexions correspondantes sont nécessaires (voir le planificateur de foudre page 149 et suivantes). En pratique, une électrode de terre en anneau avec des connexions transversales autour de la maison jumelée s’est avérée être une bonne solution, car la dalle de sol est généralement coulée d’une seule pièce. L’électrode de terre en anneau doit être connectée à la liaison équipotentielle fonctionnelle au niveau des intersections.

A - Connexion à la protection extérieure contre la foudre
B - Raccordement à la BPT
C - Liaison équipotentielle fonctionnelle
D - Électrode de terre en anneau
E - Connexion de l’électrode de terre en anneau avec la liaison équipotentielle fonctionnelle

11. À quelle fréquence est-il nécessaire d’établir une connexion entre l’électrode de terre en anneau et la liaison équipotentielle fonctionnelle ? À quelle fréquence une cosse de raccordement doit-elle être amenée à la surface du sol ?
Sans système de protection contre la foudre, une connexion entre la liaison équipotentielle fonctionnelle et l’électrode de terre en anneau est nécessaire tous les 20 m (selon le périmètre du bâtiment). Si un système de protection contre la foudre est présent, la connexion est faite à chaque conducteur de descente. D’après notre expérience, la solution la plus judicieuse consiste à relier la liaison équipotentielle fonctionnelle à l’électrode de terre en anneau et à installer une cosse de raccordement tous les 10 m à la surface du sol. Un système de protection contre la foudre (jusqu’à la classe de protection II) peut y être facilement installé ultérieurement.

12. Béton imperméable (cuve blanche), quelles sont les traversées murales nécessaires ?
Une traversée murale étanche à l’eau sous pression, comme celle de la pièce n° DEHN + SÖHNE 478 530 (marche à vide), testée avec de l’air comprimé à 5 bar selon la norme DIN EN 62561-5, est particulièrement adaptée. La traversée murale doit déboucher dans le local technique afin de permettre un raccordement facile du niveau d’installation.

13. L’électrode de terre en anneau peut-elle être fabriquée en V2A ?
Non ! La norme n’autorise que les matériaux résistant à la corrosion tels que le V4A, numéro de matériau 1.4571 (1.4404) ou, alternativement, du fil de cuivre pour la pose dans le sol.

14. Pourquoi connecter entre eux des électrodes de terre en anneau et des conducteurs de liaison équipotentielle fonctionnelle ?
Si la foudre frappe directement ou à proximité de l’installation, des décharges électrostatiques dangereuses, des tensions de pas et des interférences électromagnétiques peuvent se produire. C’est pourquoi les deux systèmes doivent être reliés l’un à l’autre. L’armature doit être connectée au conducteur de liaison fonctionnelle au moins tous les 2 m.

15. Les cosses de raccordement pour le système de protection extérieure contre la foudre sont-elles également en V4A ?
En principe, il est également recommandé de raccorder les cosses de raccordement d’un système extérieur de protection contre la foudre au système de mise à la terre en V4A. Cependant, conformément à la norme DIN EN 62305-3, d’autres matériaux tels que le matériau galvanisé avec une protection anticorrosion supplémentaire (dans la zone de transition terre/air) peuvent également être utilisés ici.

16. À quelle profondeur commence la zone trempée et exempte de gel pour l’électrode de terre en anneau ?
Les électrodes de terre doivent de préférence être posées à une profondeur d’au moins 0,8 m pour assurer la pénétration nécessaire de l’humidité et, en hiver, la profondeur de gel correspondante.

17. Comment s’effectue la liaison équipotentielle fonctionnelle d’une dalle en béton fibré ?
Le béton fibré est souvent utilisé pour la dalle de sol d’un bâtiment industriel. Un maillage de 10 x 10 m doit être maintenu pour l’électrode de terre en anneau qui se trouve, dans ce cas, dans le sol sous la dalle en béton fibré ou sous la couche de propreté. Si une technologie de données ou d’automatisation poussée est utilisée dans le bâtiment, les maillages doivent être réduits à 5 m x 5 m.

18. Comment un bâtiment avec des fondations individuelles, un sous-sol partiel et des fondations avec une construction en bois doit-il être équipé selon la norme DIN 18014 ?
Voir la question n° 9

19. À partir de quelle qualité de béton le béton est-il considéré comme imperméable à l’eau ?
Bien que le béton imperméable absorbe l’eau, l’eau ne pénètre pas entièrement dans le béton, même après de longues périodes d’exposition. Selon la norme DIN EN 206-1/DIN 1045-2, la profondeur maximale de pénétration de l’eau de 50 mm ne doit pas être dépassée dans un béton imperméable à l’eau. Pour le béton imperméable à l'eau, cela est généralement atteint avec une classe de résistance à la compression minimale de C25/30. Dans le même temps, le rapport eau/ciment doit être inférieur à 0,6 et la teneur minimale en ciment doit être supérieure à 280 kg/m³.

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